Du 1er septembre 31 octobre , la galerie 3e Cercle a accueilli l’univers singulier de Titiartist, un peintre qui fait dialoguer deux mondes que tout oppose en apparence : l’héritage majestueux de la peinture à l’huile et la puissance iconique de la pop culture. Dans ses toiles, les héros masqués et les figures cultes : Catwoman, Dark Vador et autres silhouettes familières, quittent leur imaginaire d’origine pour se fondre dans des scènes venues d’un autre siècle
Le cadre comme point de départ de l’œuvre
Avant même de peindre, Titiartist chine des cadres anciens. Dorures patinées, moulures sculptées, traces du temps : chaque cadre possède sa propre histoire, son époque, son style. Et c’est précisément cette époque qui déclenche la création.
Le cadre inspire le tableau. L’artiste imagine alors quel personnage pop pourrait s’intégrer dans cet univers ancien, comment l’habiller, quelle posture lui donner, comment le faire dialoguer naturellement avec l’esthétique du cadre.
Ainsi, la modernité de l’icône pop s’adapte au langage visuel d’un autre siècle : une Catwoman digne d’un portrait néoclassique, un Dark Vador drapé comme un noble du XVIIIᵉ siècle… Le résultat est saisissant.
Des icônes intemporelles dans des univers décalés
Une fois l’inspiration trouvée, Titiartist fait dialoguer avec virtuosité les codes de la peinture académique et la puissance visuelle de la pop culture. Les personnages, arrachés à leurs univers futuristes ou fantastiques, prennent place dans des compositions classiques, comme s’ils avaient toujours appartenu à ce temps-là.
Les couleurs, les nuances et la précision du geste créent une immersion totale : on oscille entre fiction et Histoire, entre familiarité et anachronisme assumé. Chaque figure devient un pont entre deux mondes.
Un voyage entre passé et présent
L’exposition compose une véritable traversée :
des chevaliers futuristes évoluant dans des ciels tourmentés,
des héroïnes masquées figées dans une grâce picturale,
des silhouettes iconiques plongées dans un silence emprunté à la peinture classique.
On circule d’un univers à l’autre, guidé par la curiosité, invité à brouiller les repères du temps. Les œuvres se répondent et forment un ensemble cohérent, presque narratif.
Une mise en scène culinaire pour le vernissage





Pour la soirée de vernissage, 3e Cercle a tout comme l’artiste casser les codes et a opté pour une dégustation unique : une tarte tatin revisitée à la poire, mêlant pâte feuilletée brisée et fromage de chèvre.
Cette création jouait avec les contrastes sucré/salé, douceur/acidité, richesse/croquant : en écho aux jeux de matières et de temporalités présents dans les œuvres de Titiartist. Une manière subtile et gourmande de prolonger l’expérience artistique dès la première bouchée !
L’ADN de 3e Cercle : créer des expériences totales
Chez 3e Cercle, on trouve toujours un bon prétexte pour faire passer nos invités en cuisine ! Pour chaque vernissage, le chef Yannick Leclerc imagine une parenthèse culinaire en écho direct à l’exposition en cours.
Cette rencontre entre art et gastronomie fait partie intégrante de notre identité : offrir une expérience sensible, où l’on goûte autant que l’on contemple, où chaque œuvre trouve son prolongement dans une création gourmande.



